Famille de Castelbajac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

de Castelbajac
Image illustrative de l’article Famille de Castelbajac
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à une croix alésée d'argent surmontée de trois fleurs de lys d'or.[1]
Devise « Lilia in cruce floruere »
Cri de guerre « Bigorre ! Bigorre ! Castelbajac ! »
Période XIVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bigorre
Demeures Château de Castelbajac
Charges Premier chambellan, gentilhomme de la chambre du roi, ambassadeur, député, sénateur
Fonctions militaires Amiral, lieutenant général, officiers
Fonctions ecclésiastiques Évêque
Récompenses civiles Pair de France (Seconde Restauration)
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis, ordre de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres Maintenue en la noblesse en 1666

La famille de Castelbajac est une famille subsistante de la noblesse française, d’extraction féodale, originaire de Bigorre.

Elle compte parmi ses membre des officiers dont des officiers généraux, un évêque, un député, un sportif, une servante de Dieu, un créateur dans la haute couture.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille de Castelbajac tire son nom de la terre de Castelbajac, en Hautes-Pyrénées, dont ses premiers membres étaient seigneurs. Le nom des barons de Castelbajac figure dans un très grand nombre d'actes aux XIe siècle, XIIe siècle et XIIIe siècle. À partir du XIVe siècle, la famille de Castelbajac se divisa en deux grandes branches qui subsistent jusqu'à nos jours et dont on n'a pu déterminer le point de jonction[1].

Bernard, baron de Castelbajac, fils présumé de Guillaume-Arnaud frère d'Arnaud-Raymond[1], et d'autres seigneurs sont mentionnés avec la qualité de principes (prince) dans un acte passé en 1080 par Centulle, comte de Bigorre[1],[2].

En 1191, Bernard de Castelbajac est mentionné à Jaffa, comme participant à la troisième croisade[3].

Arnaud et Pierre de Castelbajac, frères, vivants à la fin du XIIIe siècle auraient été les auteurs des deux grandes branches[3].

Raymond de Castelbajac est commandant du château de Lourdes, lorsqu'il reçut par lettre du 23 novembre 1361 l'ordre du roi de France de le remettre aux anglais[4].

Des membres de la famille de Castelbajac sont mentionnés dans les armées du roi Charles VII commandées par Jeanne d'Arc, aux batailles de Montargis, Vendôme, Beaugency.

En 1666 lors des grandes recherches de noblesse les preuves furent :

  • Branche aînée : Jean de Castelbajac, chevalier, seigneur de Bernet, Tajac, etc., gentilhomme ordinaire de la chambre du roi fut maintenu noble en 1666 sur preuves remontant à 1392, par jugement de Pellot, intendant de Bordeaux[5],[6].
  • Branche cadette : Manaud de Castelbajac, chevalier, seigneur de Casteljaloux fut maintenu dans sa noblesse le 25 février 1700, sur preuves remontant à 1535, par jugement de Legendre, intendant de Montauban[7].

« Une généalogie conservée dans les manuscrits de Bernard Chérin » ferait remonter la filiation de la branche de Barbazan à « Arnaud-Raymond, chevalier, sire de Castelbajac, maréchal de Bigorre », « mentionné dans un acte du  »[8].

Le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que Jean, premier auteur connu de la famille, portait dès le début du XIe siècle le titre de baron de Castelbajac[1]. Il ajoute qu'on lui attribue, mais sans preuves certaines, pour fils Arnaud-Raymond[1]. Il fait également mention d'une tradition très ancienne mais invérifiable selon laquelle les Castelbajac seraient issus de la descendance d'Eneko Arista (Dynastie Jiménez), qui conquit le royaume de Pampelune en 816[9].

Régis Valette et Arnaud Clement classent cette famille dans la noblesse médiévale sur preuves d'une filiation suivie et prouvée remontant à 1380[6],[10].

Filiation[modifier | modifier le code]

Gustave Chaix d'Est-Ange et Henri Jougla de Morenas donnent La filiation suivante de famille de Castelbajac « à peu près régulièrement établie à partir de Bernard sire et baron de Castelbajac, mentionné dans un certain nombre d'actes de la première moitié du XIVe siècle» et qui avait épousé Blanche de Comminges, qui teste veuve en 1340[11],[3].

  • Bernard de Castelbajac († avant 1340) x Blanche de Comminges
    • Arnaud_Raymond de Castelbajac, auteur d'une branche éteinte au XVIe siècle
    • Bernard de Castelbajac († avant 1361) x Jeanne de Panassac
      • Bernard de Castelbajac († avant 1412) x Mondine de Ferrabouc
        • Arnaud-Raymond de Castelbajac († 1468) x 1411 Marguerite de Comminges
          • Bernard de Castelbajac x Marthe de Saint-Arroman, auteur d'une branche éteinte au XVIe siècle
          • Arnaud de Castelbajac x 1458 Marguerite de Laverdac
            • Bernard de Castelbajac dit le baron vert x Florette de Montesquiou, qui n'eut qu'une fille.
            • Jean de Castelbajac x Marguerite d'Isalguier († 1563)
              • Jean de Castelbajac x 1525 Françoise de Ver
                • Jean de Castelbajac x 1582 Germaine de Béon
                  • Pierre de Castelbajac x 1608 Dominguette de Binos
                    • Jean de Castelbajac x Jeanne d'Aurout
                      • Bernard de Castelbajac x 1692 Catherine de Cardaillac-Lomné
                        • Jean de Castelbajac († 1753) x 1750 Marie de Thoron
                          • Jean-Baptiste de Castelbajac (1753) x 1780 Louise-Anne de Cazalès
                            • Barthélémy-Jacques de Castelbajac (1787) x 1824 Sophie de La Rochefoucauld
                              • Anne-Raymond de Castelbajac x Éléonore de Cabarrus
                                • Louis-Gaston de Castelbajac x 1838 Pauline de Perron
                                  • Charles de Castelbajac x 1880 Marguerite de Fournas, dont postérité.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Galerie de portraits[modifier | modifier le code]

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Castelbajac sont : de la Rochefontenilles, de Comminges, d'Esparros, de Jussan, de Montesquiou 1359, 1400, de Barbazan, de Coaraze, d'Aure de Larboust, de Barèges, de Pardaillan 1453, 1615, de Montlezun 1492, de Lavedan, de Navailles, d'Estaing, de Durfort de Duras 1524, 1693, d'Espagne, de Laval-Vabres, d'Orbessan, de Ferrabouc, d'Antin, de la Barthe de Giscaro et de Thermes 1526, 1856, de Bezolles 1465, de Lavardac 1458, d'Isalguier-Clermont, de Béon 1540, 1582, de Faudoas 1619, du Bouzet, de Binos 1608, de Mauléon (1 l rban, de Timbrune de Valence, de Cardaillac-Lomné, de Gazalés 1780, de Mac-Mahon, de la Rochefoucauld 1824, Oudinot de Beggio 1849, Alfonso de Aldama de Montelos 1855, de Valon 1869, de Villeneuve 1829, le Tonnelier de Breteuil 1878, de Serre de Saint-Boman 1878, de Mun, de Bruyères-Chalabre 1567, d'Asson 1681, d'Armagnac 1715, de Percin 1768, de Bey de Saint-Géry 1799, de Fournas de la Brosse de Fabrezan 1880, du Cos de la Hitte 1883, de Bosredon 1835, de Terride, de Bénac, etc.

Possessions[modifier | modifier le code]

Elle a tenu les fiefs de Montastruc, Bernet, Lubret, Lourdes, Lauret, Goudon, Séméac, Lagarde, Barbazan, Hèches, Orieux, Loubersan, Vic-Bigorre, Astugues, Hèches, Campistrous, Sarraganchies, Mont-d'Oleron, Castillon, Bouilh, Tajan, Casenove, Mingot, Lacassagne, Casteljaloux, Forgues, Cabanac, Fayan, Mansan etc.

Armes, titres[modifier | modifier le code]

Image
Armes modernes

D'azur à la croix alésée d'argent, surmontée de trois fleurs de lys d'or.[1]

Armes primitives

D'azur à la croix d'argent.[1]

Titre de Pair de France héréditaire par ordonnance du 5 novembre 1827 avec autorisation par lettres patentes du 10 juin 1827 à instituer un majorat au titre de baron-pair (éteint)[12][13].

Postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Chaix d'Est-Ange, (lire en ligne), p. 388-389.
  2. Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. Tome premier [-dix huitième], chez l'auteur, rue de la Villiere, (lire en ligne)
  3. a b et c Jougla de Morenas, p. 343.
  4. Histoire de Lourdes, Editions Privat, 1993, page 35 (lire en ligne).
  5. Chaix d'Est-Ange, (lire en ligne), p. 390.
  6. a et b Arnaud Clement, « La noblesse française », sur academia.edu (consulté en ), p. 155.
  7. Chaix d'Est-Ange, (ligne), p. 391.
  8. Chaix d'Est-Ange, (lire en ligne), p. 391.
  9. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, C. Hérissey, (lire en ligne), p388
  10. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Éditions Robert Laffont, , 414 p. (ISBN 978-2-221-10875-8), p. 58.
  11. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, C. Hérissey, (lire en ligne), p. 389
  12. Chaix d'Est-Ange, (lire en ligne), p. 391.
  13. Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830 Volume 2, H. Champion, (lire en ligne), p. 42

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VIII, (lire en ligne), p. 388-392 : famille de Castelbajac
  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 2, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 343, notice de Castelbajac

Articles connexes[modifier | modifier le code]